Le végétal est à la mode. Le mouvement est cependant très ancien ! Beaucoup de courants de pensées et de religions l’ont préconisé et mettent en avant aujourd’hui le végétal comme aliment à prioriser.
« Fromages » et « viandes » à base de plantes, poissons et crustacés « cultivés » : si on se passait de tuer les animaux pour se nourrir ?
L’alimentation du futur imite la nature en ayant le souci de la préserver.
Le végétal peut s’inscrire de différentes manières dans le paysage alimentaire français.
LE FLEXITARIEN, CE NOUVEL « OMNIVORE »
Les préconisations qui consistent à mettre en avant une tendance à manger davantage de fruits et de légumes sont fortes. Même démarche pour ce qui concerne les céréales, les féculents complets ainsi que les légumineuses. Dans ce cas, nous avons une incitation à la réduction d’apports alimentaires liés à la viande. Le flexitarien s’inscrit dans cette démarche. Il devient un «nouvel omnivore ». De ce fait, les protéines animales se trouvent partiellement remplacées par des protéines végétales. C’est une démarche qui s’inscrit dans différents régimes comme le régime crétois, voire méditerranéen. Ces préconisations s’inscrivent dans les recommandations médicales « officielles », comme au sein du PNNS (Plan National Nutrition Santé) et dans la loi ÉGalim.
LE RECOURS AU VÉGÉTAL COMME PORTE D’ENTRÉE AU VÉGÉTARISME
Il existe différents types de végétarismes. Ils ont en commun le non recours à la viande.
1 - Dans certains cas, le poisson, voire la volaille, sont autorisés. Le statut alimentaire est dans ce cas sensiblement identique au flexitarisme.
2 - Dans une perspective plus classique, viande, poisson et volaille sont interdits. Cette fois l’animal n’est sollicité que pour ses « produits dérivés » tels que : le lait (et donc la crème, le beurre, les fromages), les œufs, ainsi que le miel. On parle ici de végétarisme.
Le végétal est convoqué pour remplacer totalement la viande. Il est souvent fait référence à la grammaire « traditionnelle » du plat principal :
- Lait de soja, d’avoine, d’amande…
- Steak de soja
- Hamburger végétal
- Œufs végétaux (à base de fibres de pois…).
La complémentation doit être mise en œuvre par le recours aux céréales complètes et légumineuses.
LE VÉGÉTAL COMME RESSOURCE UNIQUE AU VÉGÉTALISME
Le végétalisme implique l’abandon total des ressources alimentaires liées aux animaux. L’interdiction touche bien évidemment la viande, le poisson, la volaille, les œufs, le lait, le fromage. Parfois le miel est autorisé.
Une vraie réflexion doit être menée pour assurer l’équilibre alimentaire de la ration. Des professionnels ont les compétences pour cela. Ils doivent être sollicités.
LE CAS DU VEGANISME
La doctrine alimentaire est à l’identique du véganisme. Dans ce cas, le miel est totalement interdit.
Les animaux ne peuvent pas être mis à contribution pour satisfaire les besoins humains. Par ex : la peau d’un animal ne peut pas être utilisé pour confectionner des chaussures. Il ne s’agit plus seulement d’un régime alimentaire mais d’un mode de vie à part entière
