Du concept de nutrition au concept de besoins alimentaires

C’est grâce aux fibres, macronutriments et micronutriments que notre corps peut fonctionner correctement. Découvrons ensemble quelques termes propres à la nutrition et les besoins alimentaires qui en découlent.

La cellule est la plus petite unité fonctionnelle de base. Elle est capable de toutes les réactions chimiques nécessaires à la vie. 

Les cellules baignent dans un liquide : la lymphe interstitielle, appelée milieu intérieur. 

Au niveau de la cellule se situent l’Anabolisme et le Catabolisme. C’est ce qui constitue le Métabolisme. C’est le siège de réactions moléculaires : 

  •  Synthèse des protéines, des hormones... - Hydrolyse,...

  •  Synthèse énergétique, etc. 

Ces réactions moléculaires ne peuvent exister qu’à partir d’apports alimentaires harmonieux, tant dans leur dimension quantitative que qualitative. 


NOS BESOINS ALIMENTAIRES


Ce tableau ci-dessous présente nos besoins en termes de macronutriments et micronutriments que l’on trouve dans les aliments.  

 Tableau des besoins alimentaires

Nous consommons des aliments. Pour être plus exacts nous consommons des ingrédients « cuisinés ». L’approche classique de la nutrition distingue les Macronutriments. Ils concernent tous nos besoins dont l’évaluation s’appréhendent en grammes et au-dessus (les besoins en micronutriments ont comme mesure le gramme et en dessous).

Une approche plus fine fait apparaître des ingrédients que la science a bien mis en évidence. Pour exemple :

Les probiotiques. Ils ont été vulgarisés et mis en avant via les produits laitiers. Ce sont des micro-organismes qui colonisent naturellement l’intestin. Leur présence, leur variété seraient gage de bonne santé. La tentation est forte d’en apporter mais surtout de créer les bonnes conditions de leur vie. Pour cela, il est nécessaire de leur apporter des prébiotiques. Ces derniers servent de base à leur métabolisme. Les fibres alimentaires sont à recommander.


Afin de rendre compréhensible les besoins alimentaires, il est de coutume de rassembler les aliments se caractérisant par les mêmes apports. C’est ainsi que l’on a défini la notion de groupe alimentaire.


Ces approches sont le reflet des connaissances médicales de leur temps. La vulgarisation de l’alimentation se doit d’être comprise pour toucher les buts visés.

Dans un premier temps, et à la sortie de la guerre, les besoins mis en avant sont les protéines. Le professeur Jean TRÉMOLIÈRES propose un groupe 1 dans lequel il y a de la viande, les poissons et les œufs. Il n’oublie pas d’y inclure les légumineuses. Toomaï met à l’honneur les légumineuses au sein de ses mueslis sucrés et granolas salés. 


Les besoins en protéines étant satisfaits, il s'agit de raisonner plus finement et de viser les besoins calciques. Le lait, les produits laitiers passent de la deuxième place à la première.

D’autres classifications apparaîtront. Le groupe des fruits et légumes se subdivisent entre les légumes et les fruits crus (crudités) et les fruits et légumes cuits : les cuidités.

Le groupe des glucides peut se trouver scindé. Les glucides classiques et les sucres simples. Ces derniers pouvant être caractérisés par la couleur noire… Apparition de la notion d’index glycémique. Parmi les sources de glucides, il y a des aliments riches en fibres. Ils présentent une réelle importance au-delà du confort intestinal. L’étude du microbiote s’installe durablement dans le paysage scientifique.


Les matières grasses ont été, selon les époques, catégorisées en lipides d’origine animale ou d’origine végétale.

Souvent diabolisées (en alternance avec les produits sucrés) les matières grasses ont une grande importance notamment par les apports en vitamines liposolubles et les Oméga 3 (les acides gras dits essentiels, anciennement la vitamine F).



 UN DOCUMENT DE RÉFÉRENCE : LE PNNS

En 2001 un premier PNNS voit le jour suive d’autres depuis. « Le(s) PNNS ont comme objectif général d’améliorer l’état de santé de l’ensemble de la population en agissant sur l’un des déterminants majeurs qu’est la nutrition ».


Notes :
- 1. Le mot « nutrition » doit être compris comme englobant les questions relatives à l’alimentation (nutriments, aliments, déterminants sociaux, culturels, économiques, sensoriels et cognitifs des comportements alimentaires) et à l’activité physique. 

- 2. Le PNNS prend en compte les dimensions biologique, symbolique et sociale de l’acte alimentaire et de l'activité ́ physique.
- 3. Les orientations développées, les messages promus dans le cadre du PNNS reposent sur une expertise scientifique organisée par les pouvoirs publics.... » 

Une multitude d’applications digitales sont apparues, les unes se présentant oh combien plus performantes que les autres.


LE NUTRI-SCORE


Plus proche de nous d’autres initiatives telle que le nutri-score. Il est basé sur l’apport alimentaire des aliments. 

Les protéines, les fibres, la présence des fruits et légumes sont des éléments positifs.

 Les négatifs sont : l’apport énergétique, les AGS, le sel et le sucre. 

Moult reproches ont été formulés à son égard. Une alimentation diversifiée, loin des oukases ponctuels, semble être une voie à la fois facile et fiable.

Du concept de nutrition au concept de besoins alimentaires
Toomaï 17 avril 2023
Partager cette publication
Étiquettes
Archiver
Se connecter pour laisser un commentaire.
 
Les principes de l'alimentation ayurvédique : équilibre ton corps et ton esprit grâce à ton assiette
Découvre les principes de l'alimentation ayurvédique et apprend comment équilibrer ton corps et ton esprit grâce à ton assiette.